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Réduire ses émissions de CO2, une préoccupation majeur de l’industrie.
Le XXIᵉ siècle marque un tournant pour l’industrie. Après avoir connu une croissance sans précédent durant le XXᵉ siècle, et la révolution numérique à la fin de celui-ci. Aujourd’hui plus que jamais, elle doit se transformer afin de répondre au challenge du changement climatique.
Les enjeux sont colossaux, l’accord de Paris signé en 2016 prévoit de maintenir le réchauffement climatique sous la barre des 2 °C en 2100. Cela signifie concrètement que d’ici 50 ans, soit en 2070, la totalité des pays atteignent la neutralité carbone.
Du côté de l’industrie, cette annonce a provoqué un changement de paradigme ces dernières années, intégrant au cœur des décisions la question écologique. Chaque entreprise dispose de sa stratégie propre, mais certains grands groupes commencent déjà à s’atteler au problème, préférant une transition douce aux contraintes brutales qui pourrait apparaître au niveau mondial dans le futur.
Qu’est-ce que l’empreinte carbone ?
L’empreinte carbone est l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre (GES) d’une entreprise. Elle tient son nom du plus connu d’entre eux, le dioxyde de carbone, mais comprends également tous les gaz qui sont responsables du changement climatique.
On retrouve ainsi principalement dans la liste 4 gaz :
- Le dioxyde de carbone (CO2)
- Le méthane (CH4)
- Le protoxyde d’azote (N2O)
- Les gaz fluorés
Cependant, tous ces gaz ne se valent pas, c’est pourquoi on utilise le tableau de comparaison du potentiel de réchauffement global. Il permet en effet pour un même kilogramme de gaz sur une durée de vie de 100 ans de comparer son impact sur le réchauffement climatique avec celui du CO2.
On y apprend alors que le méthane est 23 fois plus impactant que le dioxyde de carbone, le protoxyde d’azote l’est 296 fois, et l’hexafluorure de soufre (gaz fluoré) l’est 22 800 fois. En convertissant ces valeurs en tonnes de CO2 émises, on parvient à une valeur qui correspond à l’empreinte carbone.
Comment est-elle mesurée ?
Lorsqu’une entreprise souhaite établir un bilan carbone et mesurer ses émissions, il est courant de parler de scopes 1, scope 2, et scope 3. Le terme scope fait référence à plusieurs niveaux d’émission de gaz à effet de serre:
Scope 1 : Les émissions directes
Il s’agit de toutes les émissions directes engendrées par l’activité de l’entreprise, que ce soit la combustion d’hydrocarbure, les procédés chimiques, l’utilisation de véhicules. Sont comptabilisées toutes les émissions sur lesquelles l’entreprise a le contrôle.
Scope 2 : Les émissions indirectes de consommation énergétiques
Il s’agit des émissions engendrées par la consommation électrique et/ou de chaleur de l’entreprise. Par exemple, un four électrique n’émet pas directement de gaz à effet de serre, mais induit cependant une consommation électrique pour fonctionner.
Scope 3 : Les autres émissions indirectes
Il s’agit des émissions de gaz à effet de serre engendrées par tous les aspects concernant le cycle de vie du produit. Cela concerne l’intégralité de la chaîne logistique en partant de l’extraction des matières premières, en passant par les transports, l’utilisation du produit, et son retraitement.
Comment et pourquoi réduire ?
Pour réduire ses émissions, le premier et le second scope sont des étapes importantes de transition. Choisir des modes de productions qui sont moins émetteurs, sont des solutions de premier plan. Cela passe par le renouvellement des machines au profit de modèles plus économes, tout comme l’utilisation d’électricité d’origine décarbonée si ce n’est durable.
Le troisième scope est un problème plus complexe, car il touche à toute la chaîne d’approvisionnement et de logistique. Cependant, il est parfaitement possible de réduire ses émissions en transitionnant vers des matériaux moins impactant sur l’environnement et en imposant des standards à ses fournisseurs. C’est une pratique qui devient de plus en plus courante, et c’est pour cela qu’il est important d’évaluer et de réduire autant que possible son empreinte carbone. Nombre d’acteurs dans l’industrie portent aujourd’hui une attention particulière aux émissions de gaz à effet de serre, et seront plus enclins à collaborer avec des entreprises proactive en matière de RSE.
Qui sommes-nous ?
Travaillant activement à la réduction de ses émissions carbones, OTEGO s’attèle à développer une expertise du textile technique plus respectueuse de l’environnement.